Un individu interpellé pour violences, outrage, rébellion, menaces de mort et dégradations

Publié : 28 mars 2019 à 15h39 par Denis Surfys

Un individu, au téléphone, énervé s'est défoulé dans des voitures et des poubelles, lors de sa balade dans les rues de Limoges. Au moment de son interpellation il a menacé de mort et de viol les enfants des fonctionnaires. Il n'a pas hésité à molesté les policiers en leur donnant des coups de pied. 

Le mardi 26 mars 2019, à 23h10, à l'angle de la rue des Petites Maisons et du Boulevard de la Corderie à Limoges, une patrouille de police a remarqué la présence d'un individu au téléphone. Il était passablement énervé et insultait son interlocuteur en tapant sur une voiture en stationnement. Placé sous surveillance l'individu a emprunté la rue Georges Dumas, puis la rue Fresnel, la rue Guillaumin, le Quai Saint Martial, tout en renversant des poubelles et en tapant sur d'autres véhicules. Arrivé rue de Copernic il a cassé le rétroviseur d'une voiture.
"Il voulait en découdre avec un locataire"

Rue du Pont Saint Martial il s'est arrêté devant un logement en criant à son interlocuteur qu'il était en bas de chez lui et qu'il avait un cutter. Vu son état d'excitation et le fait que des riverains se trouvaient dans la rue, les policiers ont décidé de le contrôler. Lors de la palpation de sécurité, l'individu a tenu des propos incohérents, il avait du mal à tenir l'équilibre et sentait fortement l'alcool. Pour expliquer pourquoi il avait tapé dans des voitures et renversé des poubelles il a déclaré qu'il venait de se battre est qu'il était très énervé. Très vite il a provoqué et insulté les policiers.
"Menaces de mort et de viol sur les policiers"

Agé de 27 ans il a été menotté et conduit au commissariat pour être placé en garde à vue. Au cours de son transport il a proféré des menaces de mort et viol sur les enfants des fonctionnaires, il a même réussi à leur cracher dessus. Lors de la sortie du véhicule, un policier a reçu un coup de pied dans le tibia, un autre a esquivé un coup de tête. Il a finalement été placé en garde à vue. Au cours de son audition, le mis en cause a reconnu l'outrage et le crachat mais pas les violences. Il a même mis en cause les policiers en affirmant que c'était de leur faute. Après avis du magistrat, il lui a été notifié une COPJ pour le 24 octobre 2019.