Un trafic de cocaïne entre la Martinique et le Limousin démantelé

Identifié en novembre 2023, un réseau de trafic de cocaïne découvert dans la région, recrutait des femmes sans antécédents judiciaires pour transporter la drogue. Ces "mules" séjournaient en Martinique avant de revenir en métropole avec la cocaïne dissimulée sous leurs vêtements.

Un réseau découvert entre la Martinique et le Limousin

Après un an d’enquête, les gendarmes de la section de recherches de Limoges ont identifié ce réseau d’approvisionnement de cocaïne actif entre la Martinique et plusieurs villes du Limousin, notamment Limoges, Brive et Tulle. Ce réseau utilisait des jeunes femmes, pour transporter la drogue scotchée à même la peau.

Une opération d’envergure et plusieurs arrestations

Le 15 décembre 2024, une vaste opération a été menée simultanément en Martinique, à Paris et en Limousin. Une femme a été arrêtée à l’aéroport de Fort-de-France alors qu’elle s’apprêtait à embarquer avec deux kilos de cocaïne. Les deux hommes suspectés d’être les têtes pensantes du réseau ont été interpellés à l’aéroport d’Orly alors qu’ils attendaient cette « mule ». Parallèlement, deux autres femmes, impliquées dans des voyages précédents, ont été arrêtées à Limoges et Brive.

Des peines déjà prononcées et des jugements à venir

Les deux femmes arrêtées en Corrèze et en Haute-Vienne ont été jugées rapidement. Elles ont été condamnées respectivement à deux ans de prison, dont un an ferme, et à dix-huit mois, dont dix mois ferme. Les deux hommes accusés de diriger le réseau, ainsi que la femme arrêtée en Martinique avec la drogue, seront jugés le 23 janvier 2025 par le tribunal correctionnel de Limoges. Ils sont actuellement en détention provisoire.

Un mode opératoire bien rodé

L’enquête a permis d’identifier sept voyages effectués selon le même schéma : des femmes sans antécédents judiciaires étaient recrutées pour des séjours tous frais payés en Martinique. À leur retour, elles transportaient la cocaïne en métropole, rémunérées pour leurs services.

Ce démantèlement des gendarmes de la section de recherches de Limoges, a donc mis en lumière un trafic structuré entre les Antilles et la France métropolitaine.

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