La collecte de plasma : un enjeu sanitaire

Soutenu par l’État, qui a validé un meilleur financement de cette collecte à partir de 2025, l'EFS vise à renforcer l’autosuffisance française dans la production de médicaments dérivés du plasma.

Des tensions d’approvisionnement

Le plasma, riche en protéines et en anticorps, est essentiel pour traiter des patients en réanimation, souffrant de déficits immunitaires, d’hémophilie, ou de graves troubles neurologiques. Avec des tensions d’approvisionnement pour les immunoglobulines et une dépendance aux importations, l’EFS estime qu’il faudra 60 000 dons supplémentaires dès 2024 pour répondre à la demande croissante.

Recruter de nouveaux donneurs

Afin de recruter de nouveaux donneurs et fidéliser ceux déjà engagés, l'EFS intensifie ses campagnes de sensibilisation, avec des résultats encourageants : entre 2022 et 2023, le nombre de donneurs a augmenté de 31 %.

Colette Dupic (chargé de com à l’EFS) : « Le plasma, c’est la partie liquide du sang, c’est 90% d’eau, sauf que dans cette « eau, » il y a des choses qui sont très précieuses, qui servent à fabriquer des médicaments. C’est très important et il faut que la France soit absolument autosuffisante pour fabriquer nos propres médicaments sans avoir recours à des pays étrangers. Il faut obligatoirement prendre rendez-vous dans une maison du don pour réserver une machine. La collecte dure 45 minutes ». 

Où donner ? 

Pour faire un don il faut prendre un rendez-vous à la Maison du Don.
- Limoges : 98 rue Charles Le Gendre
- Brive : 8 rue Vincent Chassaing 

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