Prison ferme pour des dégradations de caméras de vidéosurveillance

9 avril 2021 à 11h02

FLASH FM

Depuis plusieurs jours, la Ville de Limoges et la Police, faisaient face à une série de destructions de caméras de vidéosurveillance, principalement dans le quartier prioritaire de Beaubreuil. Le 3 avril 2021, les policiers se sont rendus sur les lieux. L’enquête permettait d’identifier un individu, qui dans la nuit du 2 au 3 avril (aux alentours de 1h) détruisait une première caméra située Allée Fabre d’Eglantine au moyen d’une arme à feu. Quelques minutes plus tard il s’était joint à un groupe qui en avait dégradé une seconde à proximité.

Le 4 avril (entre 2h45 et 2h50), une caméra de l’Allée Fabre d’Eglantine, avait été mis hors d’usage à coup d’objet contondant. Le lendemain, le 5 avril, dans le même créneau horaire, une autre caméra avait connu le même sort dans la même rue.

« 6 mois de prison ferme »

Le 7 avril, la police a identifié un individu de 21 ans qui a été placé en garde à vue. Il est passé en comparution immédiate dans le cadre de la procédure « du plaider / coupable ». Il a été condamné à 6 mois de prison et 12 mois d’interdiction de port d’arme et 25 000€ de dommages et intérêts à la Ville de Limoges. A l’issue de l’audience il a été écroué à la maison d’arrêt de Limoges.

« Une lutte qui va s’intensifier »

Ces destructions en série, semble être la conséquence de la pression mise par la police sur les dealers du quartier. La Police a fait savoir qu’elle allait poursuivre et intensifier sa politique de lutte contre les trafics en tous genres sur les points de deals identifiés, notamment avec la verbalisation systématique des clients.