600 retraités dans les rues de Limoges
Publié : 19 octobre 2018 à 8h26 par Denis Surfys
Ce jeudi 18 octobre 2018, aux alentours de 10h30, 600 retraités, toujours très remontés contre la politique du Président de la République (Emmanuel Macron), se sont donnés rendez-vous devant la Préfecture de Haute-Vienne, au cœur de Limoges. S'en est suivie une marche solidaire dans le centre-ville. Le but ? Faire entendre leur colère sur la baisse de leur pouvoir d'achat.
Le 14 juin 2018, déjà, 9 organisations syndicales de retraités (CGT, FO, CFTC, CFE, CGR, FEU, FGR, MDR Ensemble et Solidaires) s’étaient retrouvées devant la permanence de la député Sophie Beaudoin-Hubiere pour exprimer leur mécontentement. Ce jeudi encore, les retraités ont décidé de ne pas relâcher la pression et ont manifesté devant la Préfecture de Haute-Vienne.
Les causes de cette effervescence ? L'augmentation de 25% de la CSG, depuis le 1er janvier 2018, le maintien des cadeaux fiscaux aux plus riches, notamment avec la suppression de l’IFS et de l’exit taxe, ou encore le blocage des pensions depuis 2013. C'est désormais trop pour les retraités qui décident de ne pas laisser cette injustice prospérer.
"La goutte de trop pour les retraités"
Selon l'intersyndicale qui a pris la parole au micro lors de la manifestation, le sens de ce nouveau rassemblement de retraités est d'imposer d'autres choix politiques. « Les retraités sont en colère, c'est légitime, et ils sont de plus en plus nombreux. Le silence se brise ! » ajoute-t-il, visiblement impatient. Plus tard, il emploiera des mots encore plus fort devant toutes les personnes présentes : « Les retraités n’apprécient pas la trahison des promesses du candidat Macron et d’être les dindons de la farce… d'autant que le sacrifice des retraites ne servira pas les nouvelles générations. La retraite doit rester un droit, et un droit lié au travail ». Parmi les revendications, donc, il y a la suppression de la hausse de la CSG, l'indexation des pensions sur les salaires mais aussi le maintien des pensions de réversion sans condition de ressource. Marylou Hanot