France Manufacture reprend les actifs de France Confection

Publié : 26 mars 2020 à 15h33 par Denis Surfys

FLASH FM
La Compagnie des Ateliers Peyrache (groupe textile français dirigé par Ludovic et Corinne Gaudic), a créé France Manufacture pour reprendre les actifs de France Confection en date du mardi 24 mars 2020. LCAP annonce également un investissement de 100 000€ (par an, sur 5 ans) pour moderniser l'atelier, qui restera pour le moment sur son emplacement historique sur son site de Limoges. L'objectif est d'assurer la continuité des savoir-faire du dernier costumier français en lui donnant une nouvelle identité. Le directeur actuel de l'usine reste en place pour ce nouveau démarrage. En plus de la confection de costumes (spécialité unique en France), l'activité de la France Manufacture sera élargie avec la création d'un service interne de Recherche et Développement qui travaillera à l'élaboration de textiles techniques, et avec la fabrication de nouveaux produits dans le secteur des objets publicitaires.
"Un investissement de 100 000€"
LCAP annonce également un investissement de 100 000€ (par an, sur 5 ans) pour moderniser l'atelier, qui restera pour le moment sur son emplacement historique sur son site de Limoges. Cette stratégie d'investissement dans l'industrie textile Made in France est soutenue par le fonds d'investissements APICAP. France Manufacture pourra ainsi proposer aux marques textiles désireuses de relocaliser leur production en France un outil adapté et qualitatif.
"Un redémarrage retardé"
Signe de cette relance, l'atelier de confection s'est mis en ordre de bataille pour redémarrer l'activité avec la fabrication d masques anti-projection. Les masques sont des modèles simple épaisseur en polyester, lavables à 60° en machine. Le rythme de production visé est de 2000 à 3000 unités/jour. Ce ne pourra se concrétiser qu'après le 6 avril 2020 en raison de procédures juridiques particulièrement longues jugées "assez malvenues dans un contexte d'urgence". Le directeur de l'usine et les ouvrières n'attendent qu'une chose : redémarrer leur outil de travail et aider les soignants.