Jean-Claude Leblois est opposé à la suppression de l'académie de Limoges
Publié : 16 mai 2018 à 8h13 par Denis Surfys
Jean-Claude Leblois, président du Conseil départemental de la Haute-Vienne, est opposé à toute suppression de l’académie de Limoges. Alors qu’un rapport ministériel évoque le passage de 26 à 13 académies pour calquer leur périmètre sur celui des régions, Jean-Claude Leblois tient à rappeler qu’a la taille de la Nouvelle Aquitaine, la présence d’une académie à Limoges se justifie pleinement.
Après s’être déjà inquiété de l’absence prolongée de Recteur en mars dernier, il s’oppose donc à toute idée de suppression de l’Académie de Limoges qui mettrait à mal un maillage territorial qui a toujours été garanti par le passé. Le nombre d’académies ayant de tous temps été plus important dans les Régions vastes.
Explication :
Dès son arrivée au ministère JM Blanquer annonçait sa volonté d'aller vers une réforme des compétences des recteurs "Nous avons hérité d'une situation très hybride, très intermédiaire et nous devons en tirer les conséquences. Il est normal que nous regardions dans quelle mesure on peut aboutir à de véritables régions académiques". Une mission nationale a été confiée en Novembre 2017 à une commission composée d'un conseiller d'état, de deux IG de l'administration de l'EN et du recteur Dugrip (recteur de Bordeaux et de la région académique Nouvelle Aquitaine). La commission, dans son rapport, presse le premier Ministre d'agir dès le 1er janvier 2019 en donnant autorité hiérarchique au recteur de région académique sur les autres recteurs de la région et en lui transférant la totalité de la gestion des budgets des académies sous sa responsabilité (personnels enseignants, administratifs, budgets financiers ...). La rentrée 2019 serait donc préparée depuis Bordeaux. La commission se prononce, pour la fusion des académies avec mise en oeuvre dès la rentrée 2020 pour la région Nouvelle Aquitaine."Le rectorat serait conservé mais ..."
Le rectorat de Limoges serait conservé dans ce scénario, mais deviendrait un simple lieu d'information aux usagers des décisions prises depuis Bordeaux. La mutualisation des services annoncée se traduirait par des suppressions de postes et une redéfinition des missions des personnels administratifs (avec des mutations). (Communiqué de presse du SNASUB-FSU et du SNES-FSU du 14 mai 2018)