La Police interpelle deux auteurs de rodéo avec une moto de cross

Publié : 25 septembre 2018 à 15h56 par Denis Surfys

FLASH FM
Samedi 22 septembre 2018, pour échapper aux policiers, deux individus qui faisaient un rodéo avec une moto sur le boulevard de la Borie n'ont pas hésité à le prendre en contresens. A cette heure de grande affluence la moto a slalomé entre les véhicules qui arrivaient en face.  Samedi 22 septembre 2018, aux alentours de 16h25, la police qui patrouillait dans le secteur de la ZUP de l'Aurence a constaté qu'une moto, de type cross de couleur rouge, sans plaque d'immatriculation, montée par deux individus casqués, effectuait des roues arrières rue Vincent Auriol. Les policiers se portaient immédiatement à hauteur de la moto pour contrôler les deux passagers et constataient que le conducteur était de type nord africain et le passager de type africain. A la vue des policiers, le pilote partait brusquement en effectuant une nouvelle roue arrière. Celui-ci prenait d'énormes risques en circulant sur un talus pour s'enfuir par le boulevard de la Borie, traversant les trois voies de circulation, obligeant les usagers à freiner pour l'éviter. Il se retrouvait à contresens de la circulation, slalomant entre les voitures arrivant en sens inverse et évitant de justesse plusieurs accidents.
"Les policiers abandonnent la poursuite"
A la vue des risques qu'engendrait une poursuite, les motards de la Police décidaient d'abandonner la poursuite. Une patrouille de la BAC, dans le secteur du Coudert, a retrouvée la moto et les deux protagonistes cachés dans un chemin de terre. Les deux individus correspondaient aux signalements fournis étaient alors interpellés pour le refus d'obtempérer et surtout dans le cadre de la nouvelle loi (du 3 août 2018) renforçant la lutte contre les rodéos mécanisés. Placé en garde à vue, les deux jeunes âgés de 18 et 17 ans, reconnaissaient être les auteurs du refus d'obtempérer mais refusaient de déterminer lequel des deux était le conducteur. Ils disaient ignorer la provenance de la moto volée qui a été placée en fourrière le temps de l'enquête.
"Le conducteur identifiait grâce à la vidéo-surveillance"
Au cours des 24h de garde à vue, l'un et l'autre refusaient d'indiquer le rôle de chacun sur le deux roues. Ce n'est qu'au cours de la prolongation de garde à vue que les enquêteurs arriveront à déterminer qui conduisait la moto, grâce à l'exploitation de la vidéo-surveillance. C'est le majeur qui conduisait la moto. A l'issue de sa garde à vue, le mineur se voyait notifier une convocation en justice aux fions de mise en examen en novembre prochain, le majeur sera quand à lui convoqué devant le justice ne mars 2019.