Le Radar du boulevard Robert Schuman a été incendié

21 juillet 2019 à 16h35 par Denis Surfys

FLASH FM
Ce week-end (entre le 19 et le 21 juillet 2019), le radar automatique du Boulevard Robert Schuman (installé entre Beaubreuil et la Bastide) à Limoges a été incendié. Le, ou les auteurs, ont incendié le radar mais ils l'ont également légèrement fait tourner sur son socle. Pour le moment les premières investigations ne permettent pas de déterminer le jour et l'heure de la dégradation. Le ras-le-bol des automobilistes contre les radars automatiques ne retombe pas. Considérés comme des "pompes à fric" pour l'état, les dispositifs de contrôles sont des cibles faciles. Il y a quelques jours, ce même radar, avait été peint de couleur orange. Ce week-end une nouvelle étape a été franchie.

Coûts et délais de réparation des radars
Le coût d’intervention sur les équipements radars dégradés varie selon le type d’équipements et selon le dommage causé à l’appareil. Les sociétés de maintenance des équipements radars effectuent des tournées régulières pour remettre en état les équipements dégradés. Les tarifs moyens de réparation et de remplacement sont les suivants :
  • Vandalisme léger : du tag à la vitre cassée (en moyenne 500€, tous types de radars confondus)
  • Radar fixe ou discrimination : entre 60 000 et 80 000€ (dont 30 000 à 40 000€ pour la cabine) selon l’ampleur des travaux de génie civil requis
  • Radar vitesse moyenne : de 120 000 à 200 000€ selon l’ampleur des travaux de génie civil requis
  • Radar autonome, dit radar de chantier : 75 000€
Peines encourues pour les auteurs de dégradations
La dégradation d’un radar est un délit, elle entraine donc une inscription au casier judiciaire, ce qui peut fortement compliquer la vie de la personne condamnée. Une dégradation légère est passible d’une amende de 3 750€ assortie d’une peine de travaux d’intérêt général. Une dégradation lourde est passible d’une amende de 30 à 75 000€ en fonction des circonstances. A l’amende vient s’ajouter la condamnation pour la réparation du préjudice subi par l’Etat.