Nouvelle mobilisation au CHU de Limoges

Publié : 5 avril 2018 à 14h04 par Denis Surfys

FLASH FM
Deuxième manifestation au CHU de Limoges, ce jeudi 5 mars 2018. Environ 300 personnes ont répondu présentes à l’appel de l’intersyndicale pour dénoncer le projet « Stratégie 2020 » de la direction. Les salariés et les syndicats dénoncent la suppression de 158 postes et la fermeture de 101 lits.  La première mobilisation avait eu lieu le lundi 19 mars 2018, devant le bâtiment Médico Administratif du CHU de Limoges. Aujourd’hui le personnel s’est réunie devant le hall du centre hospitalier. Depuis la dernière rencontre avec les DHR et la direction la situation n’a pas changée. Selon les syndicats, la situation est actuellement au point mort. Aymeric Martin, délégué CGT : "On se mobilise contre les suppressions de postes, prévus sur 3 ans, et contre les fermetures de lit. Nous sommes là pour défendre le service public. On défend l’accès à un service public de qualité, comme nos collègues Cheminots. Le personnel épuisé à besoin de ses bras, que la direction, veut encore leur enlever. Nous avons une direction qui dit qu’elle fait un pas, qui est très modeste. Elle propose de recueillir notre avis mais elle n’en tient pas compte. Le projet « Stratégie 2020 » qui prévoit des suppressions de postes a été présenté. Les syndicats se sont opposés à son application, mais la direction poursuit, malgré tout, dans sa logique. Devant un tel manque de dialogue ce rassemblement, aujourd’hui, était nécessaire. Le mouvement va d’ailleurs se poursuivre. Pour avoir un service de qualité il nous faut ses 158 postes et annuler les 101 fermetures de lit". 
"Nous ne pouvons pas accepter de dégrader l’accès au service public"
"Si la situation reste au point mort nous serons obligé de durcir le mouvement. Nous demandons juste à pourvoir soigner correctement les patients. La porte est ouverte au dialogue. Les grands perdants, de ce bras de fer, sont les patients (moins de temps avec eux, pour faire les toilettes, pour prodiguer des soins ...). Le problème est le même dans les services techniques et administratifs". Les causes de la grogne : 
  • Remise en question de la légitimité des astreintes, des heures supplémentaires et des Primes.
  • Remise en question de la durée quotidienne de travail. Généralisation du 7h30 (6 RTT en moins) voire du 7h (O RTT) pour ceux qui étaient en 7h45.
  • Remise en question des 28 CA au mépris de l’accord local sur les 35 heures.
  • Fermeture de 101 lits (36 ont déjà été fermés en 2017).
  • Grosse pression mise sur la blanchisserie. On lui demande de s’autofinancer par son activité pour construire ce qui serait son nouveau centre de production.