Pour Unilim : l'Université de Limoges doit prendre ses responsabilités

Publié : 4 juin 2018 à 3h47 par Denis Surfys

FLASH FM
Dans un communiqué de presse le Collectif pour la protection d'Unilim, qui bloque la fac de lettres depuis le 3 avril 2018, demande à la direction de l'Université de Limoges de prendre ses responsabilités pour la tenue de la session de rattrapages prévus dans la seconde moitié de ce mois de juin. A cette période la fac de Lettres sera toujours bloquée. Les rattrapages à l'Université de Limoges sont prévus durant la seconde moitié de ce mois de juin 2018, et la question de leur articulation avec la mobilisation se pose. Selon le collectif pour la protection d'Unilim : "La direction de la faculté des Lettres a pris les devants en nous affirmant que cette seconde session ne pourra avoir lieu dans de bonnes conditions si les examens ne se passent pas dans les locaux de la fac. Selon eux, quelques épreuves pourraient être délocalisées, mais pas toutes, et certaines filières seraient obligées de passer cette session de rattrapage en août ou en septembre".
"Les locaux ne seront pas disponibles pour les rattrapages"
Le collectif pour la protection d'Unilim a tenu a réagir et a affirmer sa position sur cette session de rattrapage : "Nous affirmons notre volonté que cette session se passe en temps et en heure, dans l'intérêt des étudiants qui pour certains ne pourront pas poursuivre leur cursus si les rattrapages sont retardés. Nous rappelons également que la tenue des examens, sous une forme ou une autre, a été votée en assemblée générale, ainsi que la réappropriation jusqu'au retrait de la loi ORE. Les locaux de la Faculté des Lettres ne seront donc pas disponibles pour cette seconde session, conformément au vote de l'AG.
"L'Université doit prendre ses responsabilités"
C'est la responsabilité des directions, de l'Université et de la faculté, de garantir la bonne tenue de ces épreuves, et de prévoir des maintenant les délocalisations nécessaires, que ce soit sur d'autres sites de l'université ou sur d'autres sites de la Ville de Limoges. La présidence a délibérément ignoré les suites du mouvement avant la première session, ce qui a eu pour conséquences des problèmes d'organisation importants, des dates et des lieux d'examens ayant été connu la veille pour le lendemain. Afin que les étudiants n'aient pas à subir de nouveau le stress dur à ces problèmes d'organisation, nous souhaitions que les personnes compétentes prennent en compte l'indisponibilité des locaux de la FLSH et organisent la deuxième session en conséquence".