Réforme du lycée : Boycott du CTA (Comité technique académique)
Publié : 11 décembre 2018 à 4h40 par Denis Surfys
Lundi 10 décembre 2018, le comité technique académique (CTA) devait se tenir pour évoquer la mise en oeuvre de la réforme du lycée dans l'académie de Limoges. Ce comité faisait suite à un groupe de travail pour lequel les organisations syndicales représentatives avaient toutes siégé.
Alors que les lycéens sont dans la rue contre la réforme Blanquer du lycée le CTA (comité technique académique) s'est tenu ce lundi 10 décembre 2018. Le quorum n'ayant pas été réuni, il n'a pas pu se tenir malgré la présence des représentants de l'UNSA Education. Le syndicat avait fait le choix de siéger pour défendre certaines situations. En l'absence de CTA, une longue discussion, entre Madame la rectrice et les organisations présentes s'est tenue.
L'UNSA Education a pu rappeler qu'elle n'était pas favorable à la mise en ouvre de la réforme du lycée. Les craintes portent sur un recul de l'offre éducative mais aussi sur des difficultés réelles de mise en oeuvre dans un contexte de baisse des moyens en enseignement. L'UNSA a pu indiquer à la Rectrice qu'elle souhaitait siéger pour relayer les demandes des collègues en établissement.
Deux demandes particulières :
- La spécialité anglais et la spécialité sciences de l'ingénieur soient présentes au lycée Jean Giraudoux à Bellac.
- la spécialité anglais soit présente au lycée Paul Eluard à Saint-Junien.
Boycott de la FSU
Pour la FSU : "La réforme Blanquer du lycée va fragiliser l'accès au bac et à l'enseignement supérieur. Les conditions d'enseignement seront dégradés, l'offre éducative sera appauvrie. Elle sera différente entre les établissements et source d'inégalités et d'injustices pour les jeunes d'autant que l'accès au supérieur via Parcoursup dépend désormais étroitement des enseignements suivi au lycée. Les enseignants sont mobilisés depuis plusieurs mois contre la réforme Blanquer. Les lycéens font aujourd'hui entendre avec force leur refus de réformes porteuses d'injustice, de sélection sociale et d'aggravation des inégalités territoriales. La réforme du lycée ne peut s'appliquer en l'état".