Un simple contrôle routier permet la saisie de produits stupéfiants
Publié : 8 avril 2019 à 14h53 par Denis Surfys
Un banal contrôle routier, mis en place aux Arcades à Limoges, a permis d'interpeller 3 individus qui étaient venus acheter de la résine de cannabis à Limoges. Tous originaires de Périgueux, ils avaient fait le déplacement, car selon leurs dires : "Le cannabis était moins cher à Limoges". Ils passeront devant la justice, en décembre prochain, dans le cadre du plaider coupable.
Le 4 avril 2019, aux alentours de 17h50, lors d'un contrôle routier mis en place dans le secteur des Arcades à Limoges, l'attention des policiers s'est portée sur un véhicule, avec à son bord, trois individus de sexe masculin. Alors que le passager cherchait à attacher sa ceinture de sécurité, les policiers ont procédé au contrôle du conducteur, un Charentais de 23 ans. Un policier a remarqué une protubérance, au niveau de la ceinture abdominale du passager avant, un Périgourdin âgé de 24 ans. A la palpation l'individu était trouvé porteur d'une bombe lacrymogène et de deux savonnettes (résine de cannabis) conditionnées dans un film plastique transparent. Le passager arrière, un homme de 23 ans, déclarait habiter chez son cousin (le conducteur de la voiture) à Périgueux.
"Des auditions contradictoires"
Les trois individus ont été interpellés et placés en garde à vue. Lors d'une première audition, le passager avant reconnaissait avoir été trouvé porteur de 2 plaquettes de cannabis pour un poids total de 207,1 grammes qu'il devait partager avec les deux autres protagonistes pour leurs consommations personnelles. Il a déclaré l'avoir acheté à Périgueux. Les deux autres déclaraient être venus sur Limoges et avoir participé à l'achat des deux savonnettes pour se les partager."Du cannabis moins cher à Limoges"
A la deuxième audition, l'individu qui transportait la drogue est revenu sur ses déclarations en expliquant qu'ils avaient fait le voyage de Périgueux, avec les deux autres, pour acheter le cannabis car il était moins cher à Limoges. Les trois individus seront convoqués, le 16 décembre 2019, devant la justice, dans le cadre du plaider coupable pour les chefs de détention, acquisition et consommation de stupéfiants.