Droit d’alerte aux urgences du CHU de Limoges
Publié : 7 janvier 2025 à 4h56 par Denis Surfys
La CFDT santé sociaux 87 a déposé un nouveau droit d’alerte aux urgences du CHU de Limoges.
Selon le syndicat « Une fois de plus les Urgences sont en asphyxie, plus de 80 patients au urgences du chu de limoges, et cela, a flux tendu depuis plusieurs jours, un nouveau droit d'alerte déposé par le syndicat CFDT santé sociaux 87 depuis vendredi, alors que le personnel continu à fonctionner en sous-effectif, que les médecins par solidarités font des efforts et prennent sur leur temps perso ».
Un personnel en ‘sur régime’
La CFDT santé sociaux 87 s’inquiète maintenant de la santé du personnel « qui se donne et qui est en sur régime depuis 3 années et épuisé ». Le syndicat dénonce des médecins en sous-effectif, des urgences périphérique qui ferment régulièrement ».
Il faudrait une trentaine de lits supplémentaires aux urgences du CHU
David COMBEAU (secrétaire général de la CFDT santé sociaux 87) : « Nous nous retrouvons devant une situation où on a 80 personnes dans le service des urgences du CHU de Limoges, ou l’effectif est diminué. Le personnel soignant n’arrive plus à faire des soins de qualité aux patients. Vendredi 3 janvier 2025, le syndicat a été alerté pour cette situation par le personnel. La CFDT a aussitôt déclenché un droit d’alerte pour que les patients et le personnel soient mis en sécurité. Le personnel ne tient plus compte des horaires, il tourne à plein rendement en abandonnant ou en donnant leurs repos. Pour un bon fonctionnement des urgences, il faudrait une trentaine de lits supplémentaires. »
‘4 jours aux urgences deviennent banals.’
« Les urgences et le CHU de Limoges ne parviennent plus à gérer les flux de malade, 4 jours aux urgences deviennent banals, sauf que derrière les conséquences humaines sont graves, les personnels démissionnant ou s'orientant vers d'autres domaines, des personnes en reconstructions, car l'expérience urgences est parfois traumatisante pour le personnel ».
Le syndicat demande que les patients aient des ‘soins normaux, de qualités et humains'. La CFDT santé sociaux 87 demande combien de temps le personnel soignant va encore subir cette maltraitance institutionnelle ?
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